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Comment soigner nos nuits agitées

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Comment soigner nos nuits agitées

Crise ou pas crise sanitaire, les ¾ d’entre nous avouent avoir du mal à dormir. Fatigue, irritabilité, stress, problèmes de concentration… Le manque de sommeil ou les problèmes d’endormissement peuvent amener à consulter un spécialiste.

Nous passons un tiers de notre vie à dormir, soit 118 jours par an. Un temps nécessaire pour se développer quand on est enfant, mais aussi tout au long de la vie pour récupérer des forces, assurer le bon fonctionnement de notre cerveau, consolider nos défenses naturelles…

Les troubles du sommeil se caractérisent la plupart du temps par des insomnies ou par des difficultés d’endormissement. Ils peuvent aussi être consécutifs à des pathologies telles que le syndrome des jambes sans repos, l’apnée du sommeil ou l’hypersomnie (somnolence diurne excessive et persistante). Ces troubles touchent environ 10 % d’entre nous.

Certains médecins généralistes se sont formés à la médecine du sommeil mais ils peuvent aussi nous orienter vers des spécialistes.

Des spécialistes du sommeil pluridisciplinaires

Au sein de nombreux CHU ou d’établissements se sont créés des centre spécialisés sur le sommeil regroupant plusieurs spécialités cardiologie, pneumologie, neurologie et psychologie pour la plupart.

L’entretien clinique va reposer sur l’écoute et l’interrogatoire du patient sur son sommeil (son déroulant de l’enfance à l’âge adulte, les besoins ressentis, les heures de lever, de coucher, le lieu où le patient dort…) mais aussi sur ses éventuelles pathologies, les traitements suivis ou en cours.

Pour compléter ces données et mettre en place un protocole efficace, le médecin peut avoir recours à un agenda du sommeil. Le patient rempli un cahier d’observations, de ressentis durant au moins quinze jours : combien de temps il met pour s’endormir, comment se déroule ses nuits, quelle est son humeur au réveil, s’il fait des siestes. Cet agenda peut être complété par une actimétrie. Il s’agit d’enregistrer le rythme repos-activité. Une hospitalisation peut aussi être préconisée si on soupçonne qu’une pathologie est à l’origine des troubles du sommeil comme l’apnée par exemple.

Quelques conseils pour mieux dormir :

- Adopter des horaires et des habitudes réguliers : se lever et se coucher toujours à la même heure rend le sommeil plus facile. Il est aussi recommandé de faire une petite sieste si on en ressent le besoin. Enfin, pratiquer une activité physique permet de mieux dormir.

- Adapter la température de la chambre : pour un meilleur sommeil, il est recommandé une température entre 17 et 19 degrés.

- Doser la lumière : si nous avons besoin de lumière tout au long de la journée pour nos défenses immunitaires ou notre moral, l’obscurité est en revanche nécessaire la nuit. L’endormissement correspond au début de la sécrétion de l’hormone mélatonine, inhibée par la lumière. Il est donc important de ne pas garder des objets connectés près de soi dans sa chambre.

- Se protéger du bruit, des sources qui perturbent.

- Faire attention à son alimentation : le soir l’alimentation ne doit pas être trop abondante, ni trop lourde pour ne pas gêner la digestion. Eviter aussi les existants comme l’alcool ou boire trop d’eau pour ne pas avoir besoin d’uriner pendant la nuit.

 

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Quelles solutions pour les allergies saisonnières ?
Femme allergie saisonniere

Quelles solutions pour les allergies saisonnières ?

Éternuement, yeux gonflés, nez qui coule… Beaucoup de ces symptômes peuvent indiquer que vous êtes sujet aux allergies saisonnières. Liées à un dérèglement du système immunitaire qui se sent agressé par certains allergènes tel que le pollen, ces allergies peuvent vite devenir gênantes et poser des problèmes de santé.

Quels traitements pour les allergies saisonnières ?

Avant toute chose, il est primordial de diagnostiquer l’origine de l’allergène. Les premières étapes sont de rechercher des antécédents allergiques dans la famille ainsi que d’identifier les symptômes et leur délai d’apparition. Il est ensuite possible de consulter un allergologue afin de réaliser des tests cutanés appelés « prick tests » pour mieux cibler le ou les allergènes. Connaitre la cause de l’allergie permet de pouvoir limiter notre exposition à l’allergène.

De plus, il existe différents traitements pour diminuer et apaiser les symptômes des allergies saisonnières. Veillez cependant pour l’ensemble de ces traitements à consulter votre médecin traitant avant.

  • Les antihistaminiques : ces médicaments sont les plus utilisés pour soigner les allergies de saison. Ils réduisent les symptômes en limitant la production d’histamine (substance qui déclenche les allergies).
  • Les corticoïdes : basés sur de la cortisone, les corticoïdes sont des anti-inflammatoires qui permettent d’atténuer les symptômes en régulant l’activité du système immunitaire.

Il existe également une méthode pour soigner les symptômes d’allergies saisonnières sur le long terme appelée la désensibilisation (ou immunothérapie allergénique). Cette technique consiste à administrer de faibles doses de l’allergène sur une longue période (qui peut durer jusqu’à plusieurs années) afin d’habituer le système immunitaire et de le rendre plus tolérant face à l’allergène.

D’autres méthodes plus naturelles permettent également de soulager les symptômes de l’allergie, voici quelques exemples non exhaustifs :

  • Le thé vert : C’est un très bon antihistaminique naturel dû au fait qu’il inhibe les enzymes libérant de l’histamine et réduit également leur production.
  • L’oignon : Il permet également de réduire la production d’histamine, notamment grâce à la vitamine C et à la quercétine qu’il contient.
  • L’ortie : Plante anti-inflammatoire, elle possède également des propriétés antihistaminiques car elle fortifie le système immunitaire.  

Prévenir les allergies saisonnières

En plus de ces traitements, quelques gestes simples peuvent être adoptés afin de limiter l’apparition des symptômes des allergies saisonnières :  

  • Aérer sa pièce tôt le matin et tard le soir : les émissions de pollen sont plus importantes du lever du jour à la tombée de la nuit. Aérer en dehors de ces périodes permet de se débarrasser des particules accumulées dans la journée sans en faire rentrer davantage.
  • Ne pas faire sécher son linge en extérieur : le linge humide retient plus facilement les particules de pollen qui restent ensuite accrochées au linge sec.
  • Se changer et se rincer tous les soirs : le pollen s’accroche aux vêtements et sur nos cheveux durant la journée. Lorsque vous rentrer chez vous le soir, il est recommandé de changer de vêtements et de vous doucher (en incluant vos cheveux) afin de se débarrasser des particules.
  • Chapeaux, lunettes et masques sont vos alliés : en effet ceux-ci permettront d’éviter au pollen de se déposer directement sur vous et limiteront ainsi le contact des allergènes sur la peau.
  • Consulter la carte RNSA : Cette carte des risques d’allergies saisonnières vous permettra en temps réel d’anticiper l’arrivée des pollens par type de plantes dans votre région (n’oubliez pas de la consulter si vous partez en vacances dans une autre région).
  • Garder les vitres de votre voiture fermées : Il peut être tentant de laisser la vitre de le voiture ouverte lorsqu’il fait beau, il est déconseillé de faire entrer l’air directement dans la voiture mais de privilégier l’utilisation de la climatisation. Vous pouvez également équiper votre véhicule de filtre à pollen pour limiter encore plus les particules.

Pour aller plus loin : remboursement des soins

Vous souhaitez consulter un allergologue ? Voici quelques informations à savoir pour bien préparer votre visite. Tout d’abord, sachez que pour bénéficier d’un meilleur taux de remboursement, la consultation d’un allergologue doit être prescrite par un médecin généraliste. Cela permettra en effet de faire entrer la consultation dans un parcours de soin coordonnés et ainsi d’obtenir un remboursement par la Sécurité Sociale à hauteur de 70% du prix de la consultation. De plus, une complémentaire santé telle qu’Actilea Neo vous permettra d’obtenir jusqu’à 30% supplémentaires. Notez, en revanche que si votre consultation n’est pas prescrite par votre médecin traitant, votre remboursement sera moindre, avec un reste à charge plus élevé.

Également bon à savoir, les allergologues peuvent pratiquer des dépassements d’honoraires plus ou moins importants. N’hésitez pas à vous renseigner au préalable sur les tarifs des allergologues que vous souhaitez consulter. N’hésitez pas à consulter l’annuaire santé sur Ameli afin de trouver le spécialiste en allergologie qui vous convient.

Enfin, si vous avez souhaitez aller plus loin suite à cet article, découvrez comment se déroule un bilan allergologique ou encore comment fonctionne la désensibilisation. 

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