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L’activité physique, un vrai médicament !

femme pratiquant une activité physique encadrée

L’activité physique, un vrai médicament !

La Haute autorité de santé vient d’éditer un guide permettant à tous les médecins de prescrire une activité physique adaptée à la physiologie et à la psychologie du patient.

Jusque-là réservé aux médecins généralistes pour leurs patients souffrant d’une affection de longue durée (ALD) comme le diabète, l’obésité, Alzheimer…, la prescription d’une activité comme un traitement thérapeutique à part entière a été consacrée par la loi de mars 2022 et est étendue à tous les médecins.

Cette activité physique sur ordonnance doit bien évidemment être adaptée dans sa durée et son intensité et tenir compte de l’état de santé physiologique et psychologique du patient.

Ainsi, selon les fiches référentielles de la HAS, la prescription s’orientera vers des activités d’endurance et de résistance, comme le jogging ou la danse, pour les patients asthmatiques.

S’agissant de la maladie de Parkinson, les activités physiques en endurance, telles que le yoga ou la marche nordique, seront préférées pour leur effet positif sur la santé physique, l’équilibre, la vitesse de marche, le risque de chutes…

L’activité physique régulière, d’intensité modérée, est également conseillée chez les patients souffrant de troubles schizophréniques. Elle constitue une thérapie complémentaire aux traitements antipsychotiques sans effets secondaires.

Attention ! Ces activités physiques doivent être encadrées par des professionnels soit dans des maisons de sport-santé présentes sur l’ensemble du territoire, ou par des kinésithérapeutes, ou encore par des éducateurs de santé titulaires d’un diplôme STAPS – Activité physique adaptée et santé, ou formé par un dispositif proposé par le ministère des Sports ou par une fédération sportive qui dispense des formations « sport-santé ».

 

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Sédentarité et circulation sanguine ne font pas bon ménage !
personnes travaillant derrière leur poste de travail

Sédentarité et circulation sanguine ne font pas bon ménage !

Beaucoup d’entre nous ne sont pas en vacances et continuent de travailler pendant que d’autres profitent des vacances pour faire du sport, découvrir de nouvelles activités… Alors pour ceux qui sont encore au bureau ou en télétravail sachez que la sédentarité a de graves conséquences sur la santé et que tous les prétextes doivent être bons pour bouger !

Nos modes de vie sont de plus en plus sédentaires pour la majorité d’entre nous avec un travail qui nécessite d’être assis toute la journée que ce soit au bureau ou en télétravail. Nous marchons moins, nos jambes s’ankylosent et la circulation se fait moins bien.

Des conséquences certaines sur la santé

Selon l’OMS, la sédentarité serait la 10ème cause de mortalité dans le monde et le 4ème facteur de risque de mortalité après l’hypertension artérielle, le tabagisme et le diabète. 

Une heure de position assise suffit à accumuler le sang dans les jambes, affecter la capacité des vaisseaux sanguins à se dilater et à réduire la circulation sanguine primordiale vers le cœur. Cela peut avoir pour conséquences directes des pathologies cardio-vasculaires, de l’hypertension et bien sûr du surpoids.

Bouger est la seule solution !

Pour lutter contre les effets néfastes d’une position assise quotidienne, l’OMS recommande de pratiquer une activité physique pendant 30 à 40 minutes par jour. Et que ne font, a priori, que 5 % des Français.

Sachez cependant que simplement marcher 5 minutes toutes les heures permet de lutter contre les effets néfastes de la sédentarité.
 

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